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Ma première Fashion Week : Comment survivre au premier jour ?

Faites vos premiers pas à la Fashion Week de Paris en compagnie de Sophie-Marie Larrouy et découvrez tous les aspects de la fameuse Semaine de la Mode.

Le compte-rendu de Sophie-Marie :

Fashion Week #1, Jour 1.

Théâtre du châtelet, Lundi Matin 11 h, soit une toute petite heure avant le défilé Fatima Lopez, la première fille que je vois porte ces chaussures là  (escarpins Alexander Mc Queen, 1250 $) 

Ok. Je crois qu’on peut considérer que la Fashion Week a commencé…  Je voulais l’attraper pour lui demander si elle avait une paire de secours dans sa besace, mais incroyable, elle marchait trop vite. Dommage, si elle m’avait répondu que non, qu’elle allait passer sa journée comme ça, je l’aurais élevée dans la seconde au rang d’employée du mois dans mon petit cœur. Bref.

11h45, dans les backstages. Y’a des oiseaux en fond sonore, c’est beau.

 Des brochettes de jeunes femmes se tassent les unes contre les autres dans les banquettes confortables du théâtre, quant à celles qui ne se sont pas encore débusqué une connaissance, elles cherchent. Pendant ce temps je bois tout, l’attachée de presse qui organise le défilé est à 1200 pulsations minutes, (d’ailleurs je vous conseille de lire ce très intéressant tumblr sur le métier de PR*). Les photographes forment une pyramide humaine au fond de la salle, c’est beau.

12h20 : le défilé va commencer. l’attachée est à 4500, Vincent Mc Doom serre des pinces et envoie des bisous avant de s’asseoir et ça y est la lumière tombe. Comme je n’ai vu de défilés que sur papier et que les mannequins font toujours la gueule (d’ailleurs on en parlera avec une mannequin après demain), j’étais persuadée que le show serait MEGA austère. Eh bien pas du tout, la pyramide humaine du fond cliquette du flash, imite les oiseaux et se marrent tranquille pendant que la première fille ouvre les festivités. Les cliquetis s’arrêtent quand elle a fini sa ligne, et reprennent comme des criquets hyper synchro dès qu’une nouvelle petite fait son entrée. C’est beau, c’est fou, ça dure trente minutes avant le dernier passage de toutes les filles à la file, et voilà, c’est fini.

 12h50, tout le monde se lève et débarrasse le plancher en 25 secondes.  Je pense que les gens ont faim et qu’ils ont peur d’être de mauvaise humeur, je ne vois pas d’autre explication (jamais vu des personnes déguerpir aussi vite !).

Le show est fini, on se retrouve demain pour Guy Laroche, sans mon gilet qui manifestement n’a pas fait l’unanimité (je ne comprends pas je le trouve pourtant très en vogue).