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Je m’appelle Emilie Jolie

Les derrières des bus parisiens voyagent tous avec Émilie Jolie ces jours-ci : voilà comment j'ai su qu'elle était de retour en version animée (sortie prévue le 19 octobre 2011 en salles).

Émilie Jolie… sans exagérer, je peux dire que ce conte musical représente toute une partie de mon enfance. Je me souviens encore du 33 tours (et oui…) qui m'a été offert à l'un de mes anniversaires. Les heures et les heures passées à écouter et réécouter le disque jusqu'à en connaitre par cœur le moindre dialogue. Aujourd'hui encore, entendre les premières mesures de la chanson du grand oiseau me replonge instantanément dans cette émotion.

Des années après, je reste charmée par la qualité de ce conte : musiques travaillées et paroles intelligentes, imaginaire sur-valorisé… clairement Philippe Chatel ne s'était pas moqué de nous. Sans compter qu'il avait réussi à réunir une brochettes de pointures pour la version originale : Henri Salvador, Robert Charlebois, Julien Clerc, Georges Brassens, Louis Chedid, Alain Souchon, Yves Simon et j'en passe…

Quelques années après est sorti une autre version de ce conte mais l'originale reste indétrônable pour moi. Pourtant je suis ravie de voir qu'aujourd'hui Émilie Jolie continue son chemin parce que cela va être l'occasion pour plein d'enfants de découvrir ses aventures (ceci dit, je suis quasi persuadée que, tout comme moi, de nombreux parents de ma génération ont fait écouter ce conte à leurs enfants). J'ai regardé la bande-annonce et il semble que l'histoire soit légèrement adaptée donc je suis vraiment curieuse de voir le travail qui a été accompli (en 2D en plus, parfait !). Arriverai-je à y trainer mon fils de 5 ans ? Là est la question.

Le film est l'occasion d'une réédition du CD qui contient les chansons d'origine du conte ave des morceaux additionnelles interprétées par Elie Semoun ou encore François-Xavier Demaison. Je me demande si la magie opèrera de nouveau avec des enfants qui resteront à écouter les yeux dans le vague…

En attendant d'en savoir plus, je vous laisse avec la maxime du conte (emprunté à Kipling me semble-t-il) : « Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve ».