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Idée reçue n°9: l’équilibre acido-basique, c’est quoi?

Crampes nocturnes, palpitations, paupière qui tremble? Bizarre… que veulent dire tous ces petits signaux que nous envoie parfois notre corps ? Ils sont peut-être le signe d'un déséquilibre acido-basique qui s'installe. Et ce ne sont pas les barbecues et apéros de ces deux derniers mois qui ont arrangé les choses.

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L'équilibre acido-basique, une mécanique bien rodée

Il faut savoir que le corps fonctionne de manière optimum quand son pH (témoin de l'acidité) se situe un peu au-dessus de 7. Les milliers de réactions chimiques qui assurent le bon fonctionnement de l'organisme peuvent alors se dérouler correctement. De nombreux phénomènes contribuent à faire basculer notre PH en produisant de l'acidité : notre activité, notre digestion… tout ça est physiologique et normal. Des systèmes tampons (respiration, transpiration, etc.) sont en charge de maintenir l'équilibre. Le repos nocturne est une des phases où le corps a le temps de traiter les dossiers en cours et notamment ceux concernant l'acidité. Et chaque matin, on se réveille tout neuf… enfin, dans un monde parfait, oui.

Pourquoi basculons-nous dans l'acidité ?

En réalité, c'est loin d'être le cas ! Malheureusement, notre mode de vie parfois déséquilibré, ne nous aide pas à tamponner cette acidité, au contraire, l'accumulation devient telle, qu'une nuit ne suffit plus à régler les problèmes. Les crampes, palpitations ou fatigues anormales s'installent et en témoignent. La grande coupable : la malbouffe ou plutôt l'alimentation anarchique (on n'en peut plus du mot « malbouffe » utilisé à toutes les sauces, non ?).

L'alimentation moderne est en majorité composée de produits industriels usant et abusant de protéines, céréales et sucres, trois familles d'aliments qui ont pour caractéristique de produire de l'acidité une fois digérés.

- L'excès de viande entraine ainsi un taux important d'acide urique, phosphorique et sulfurique (qui sont des acides forts qu'il est difficile d'éliminer).

- Les céréales contiennent quant à elle de l'acide phytique.

- Le sucre (et les farines blanches) déminéralise l'organisme en produisant encore d'autres acides très difficiles à traiter pour le foie et les reins.

Pas question, pour autant, de se passer de ces aliments, tout est juste question de proportion et surtout de contre balancer tout ça en faisant la part belle aux légumes (verts et colorés) qui sont la principale source de minéraux au pouvoir alcalinisant (l'inverse d'acidifiant). Au quotidien, prenez l'habitude d'intégrer un légume à chaque repas. Au restaurant, pensez légumes ! Et si vous ne pouvez faire l'impasse sur votre entrecôte-frite, faites un peu votre « emmerdeur » en commandant un « moitié-moitié », frites-salade ou frites-haricot verts. Et ensuite, finissez-les ces haricots, c'est important ! Comprenez bien qu'il vaut mieux manger une pizza-salade, qu'une pizza… seule. Dernière info et pas des moindres, les pommes de terre (sauf les frites, hein !?) ont un fort pouvoir alcalinisant, n'hésitez donc pas à remplacer vos habituelles pâtes par quelques patates.

Si l'acidité persiste…

Les petits symptômes ressentis sont certes gênants mais pas (encore) bien méchants. Si l'acidité ne dépassait pas le stade de la crampe occasionnelle, on n'en parlerait pas autant ! Mais déséquilibre acido-basique persistant peut devenir beaucoup plus préoccupant car lorsque l'acidité devient chronique le corps va tout mettre en œuvre pour la maintenir dans des proportions viables. Comment ? En se servant de ses propres minéraux, stockés un peu partout dans notre organisme et particulièrement dans les os. Ainsi l'acidification entraine à moyen terme une décalcification osseuse. Sans parler des inflammations chroniques et autres immunodépressions, c'est à dire de grandes fatigues, des rhumes à répétition, des sinusites, des otites ou encore des affections cutanées comme le psoriasis.

Attention, ce n'est pas une fatalité, et il existe, comme on l'a vu un peu plus haut, des solutions alimentaires mais aussi… physiques.

Autrement dit : faites du sport ! En augmentant le rythme cardiaque, la respiration et les transferts de fluides, l'activité permet de mettre en circulation les acides accumulés dans les organes de traitement des déchets (peau, poumons,foie, reins, intestins etc…) et de les éliminer via la respiration et la transpiration.

Laissons donc citrons et agrumes tranquilles !

Maintenant que l'équilibre acido-basique n'a plus de secret pour vous, il est utile de rappeler que l'acidité du corps n'a pas grand chose a voir avec le goût acide d'un aliment.

Les citrons et autres agrumes, au goût acide, agissent différemment en fonction de l'état de vitalité du corps. Si vous êtes en bonne santé, que tout va bien, les acides faibles qu'ils contiennent (acide citrique et malique) sont très vite éliminés, notamment par la respiration et l'urine, et les minéraux qu'ils apportent permettent d'apporter les bases nécessaires à l'alcalinisation.

Si vous êtes en petite forme ou d'une manière générale, plutôt frileux, ils vont à l'inverse contribuer à accentuer l'acidification déjà présente.

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