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Idée reçue n°6: les produits laitiers

Lorsque Birgit, 43 ans, une allemande qui suivait assidument mes cours de Cycling, vint me trouver pour que je l'aide à perdre ses trente kilos de trop, je ne pouvais imaginer à quel point mes recommandations allaient bouleverser sa vie.
Après quelques minutes de conversation, je compris que le fond du problème n'était pas vraiment ces kilos qu'elle ne supportait plus, mais plutôt le reste : douleurs articulaires chroniques, maux de tête réguliers, eczéma et rhinites récurrentes. A l'énoncé de ces symptômes, je compris immédiatement qu'elle faisait partie de ces 75% de la population mondiale qui sans le savoir, sont intolérants au lait de vache. Oui vous avez bien lu, 75%.

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J'aimerais que vous puissiez voir sa tête lorsque je lui indiquais qu'il fallait qu'elle éradique complètement les laitages de son alimentation. Elle, originaire de Stuttgart, qui avait été élevée au Munster et au verre de lait entier en guise de petit-déjeuner !

Birgit, sans pour autant être une femme rebelle éleva la voix de son fort accent germanique pour s'insurger contre ces préceptes qui allaient à l'encontre de tout ce qu'elle avait toujours entendu.

« Mais Errwann, et le calcium, ou est-ce que je fais le troufffer ?!!! »

« Birgit, réfléchis une seconde, comment fait la vache pour avoir autant de calcium dans son lait? As-tu déjà vu une vache adulte manger du fromage ou boire du lait? Elle se nourrit d'herbe… Et crois-moi, elle ne souffre pas d'ostéoporose ! »

On nous a tellement répété depuis notre tendre enfance que le lait et ses dérivés sont synonymes de calcium et d'os solides qu'il nous paraît totalement inimaginable, voire même inconscient, de nous en passer. Et pourtant…

Aucune étude indépendante n'a jamais prouvé les bénéfices des produits laitiers

Toutes les études glorifiant ses vertus sont tout ou partie financées par l'industrie laitière elle-même, on a vu mieux en terme de garantie d'objectivité ! A l'inverse, il est utile de souligner qu'aucune vraie étude indépendante n'a apporté jusqu'ici la preuve de leur efficacité sur la santé osseuse, ce qui a d'ailleurs contraint un des plus grands groupes de l'industrie laitière à retirer ses allégations de bénéfices santé d'un de ses produits vedette l'an dernier. Ainsi, les pays où l'on consomme le plus de lait sont les mêmes qui connaissent le plus grand nombre de fractures et le plus grand taux d'ostéoporose. Il ne faut pas oublier que le lait est un produit acidifiant, et que le corps doit puiser dans ses bases (ses ressources de minéraux) qui servent à tamponner l'acidité pour en limiter les effets. Or ces bases (citrate et bicarbonate) se situent notamment dans les os où elles sont associées au…calcium ! On pourrait presque parler de publicité mensongère.

L'être humain adulte n'est pas fait pour boire du lait

Il faut savoir que l'Homme a très bien vécu de -7 millions d'années à -10.000 ans sans lait ! Et ces nombreuses années sont encore inscrites dans notre patrimoine génétique et expliquent que les ¾ de la population mondiale ne le supportent pas une fois passée la période de sevrage de la petite enfance (à cause d'un déficit en lactase après 4ans, une enzyme qui sert à assimiler le lac tose). L'Homme est d'ailleurs le seul animal qui persiste à consommer des produits laitiers à l'âge adulte, et également le seul qui boive le lait d'un autre animal… Ainsi, le lait, tout comme le blé (nous reparlerons dans un prochain article des ravages de l'intolérance au gluten), participe à la perméabilité intestinale (« leakygut »), ce qui signifie que les intestins ne jouent plus correctement leur rôle de barrière et laisse passer dans la circulation des molécules étrangères. Ceci va déclencher une réaction immunitaire exagérée et favoriser la venue de pathologies telles que tendinites, asthme, eczéma, polyarthrite et même certaines maladies auto-immunes.

De surcroit, le lait a un index glycémique élevé (c'est un sucre « rapide »), qui stimule fortement la sécrétion d'insuline. Une prise répétée va favoriser une résistance à l'insuline, notamment chez l'enfant, augmentant ainsi les risques de diabète et les complications associées.

Enfin, dernière ombre au tableau, le lait de vache est riche en IGF1, un facteur de croissance bien connu des sportifs pour son pouvoir anabolisant dont la consommation régulière réjouit tout particulièrement les cellules cancéreuses qui vont pouvoir se développer rapidement. Il faut préciser que sur ce plan, les laits de brebis ou chèvre sont moins nocifs.

Nous sommes ici bien loin du tableau idyllique dressé par nos amis de l'industrie laitière. On peut voir depuis des années comment celle-ci utilise les peurs, craintes et croyances des parents et des enfants pour vendre ses produits…

Le professeur Henri Joyeux, cancérologue de renom, a d'ailleurs appelé cette hyper consommation de laitages du « lactoolisme » avec de graves conséquences sur l'organisme.

Ha oui, j'oubliais Birgit. Malgré ses réticences, elle a joué le jeu ! Après 3 mois, grâce à l'arrêt des produits laitiers et à une certaine discipline au niveau alimentaire et sportif, elle avait perdu 15 kilos, n'avait plus ni maux de tête, ni eczéma, ni plus aucune gêne au niveau de L'ORL.

Elle va très bien depuis, délestée de ses 30 kilos, on peut l'apercevoir lors de certains rassemblements sportifs, comme les semi-marathon ou des 10km où elle se révèle être une farouche compétitrice !

Rassurez-vous, ce n'est pas devenu une intégriste, elle consomme encore occasionnellement une bonne tranche de pain avec un fromage crémeux accompagné d'un bon verre de vin, mais elle s'organise régulièrement une période de détox sans aucun produit laitier !

Alors à votre tour d'essayer…

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